Red Rising, c’est le jeu hype du moment, c’est une certitude. Avec Jamey Stegmaier, auteur de Scythe ou Viticulture Edition Essentielle et ici accompagné de Alexander Schmidt (II), dans un univers futuriste, basé sur une série de livres, la première trilogie de Pierce Brown. J’avoue qu’on ne connaît absolument par cet univers, ni cette trilogie, mais visuellement, nous avons bien aimé ce que nous proposait Red Rising !
En plus, il s’agit d’un univers qui se déroule dans le futur, dans un univers dystopique qui s’est retrouvé divisé en 14 castes que l’on va pouvoir retrouver sur nos cartes de jeu ! Rien que l’univers nous a plu, sans compter les illustrations, mais avons-nous apprécié Red Rising et si oui pourquoi ? Afin d’y répondre, nous vous proposons notre test du jeu édité chez Matagot !
Packaging de Red Rising
Sommaire
Dès l’illustration présente sur la boîte, on comprend un peu où l’on met les pieds ! Enfin presque ! On sent qu’il s’agit d’un univers de machination, de contrôle, de société secrète, en tout cas, on nous laisse imaginer plein de choses au sujet du jeu ! Cette illustration, représentée à son centre, par une sorte de tête de loup rouge, surplombé d’un « Red Rising », avec en dessous, une personne en lumière, aux côtés de plein d’autres dans l’ombre. Tout est dit par rapport au pitch de départ !
En bas, nous avons les noms des créateurs, Jamey Stegmaier et Alexander Schmidt. Mais aussi des illustrations avec Jacqui Davis, Miles Bensky et Justin Wong et qu’il s’agit d’un jeu basé sur les romans de Pierce Brown. Et pour finir, en bas à gauche, le logo de l’éditeur français, Matagot, ainsi que les informations du jeu consistant à nous indiquer qu’une partie nécessite 60 minutes en moyenne. Mais aussi que le titre peut être joué de 1 à 6 et qu’il est adapté à des personnes ayant 14 ans et plus. Et pour finir, en bas à droite, le logo d' »Automa Factory » et « Stegmaier ».
Pour les tranches, on retrouve le design habituel des boîtes de jeu édité par Matagot. Puis, au dos de la boîte, nous avons une photo d’une mise en place du jeu, des différentes factions et de l’univers du jeu. On retrouve aussi la liste du matériel présent dans cette boîte.
En soulevant le couvercle
Lorsqu’on ouvre cette boîte pour la première fois, nous avons le livret des règles, mais aussi celui pour jouer en solo. Puis en dessous, nous avons les 6 tuiles des maisons et le plateau de jeu.
Le contenu de la boîte
Et nous avons enfin accès à l’ensemble des éléments de la boîte ! Tout d’abord, nous avons le livret des règles de base, mais aussi celui qui nous explique le mode solo. Ensuite, il y a le plateau de jeu principal ainsi que 6 tuiles « Maison », 60 gemmes « Hélium », 60 cubes « Influence » (10 pour chaque joueur), 6 pions « Flotte », 1 pion « Premier joueur », 1 pion « Souverain » et un bloc de score. Et pour finir, 1 dé « Rising », 6 cartes d’aides de jeu, 30 cartes « Automa » et bien entendu, les 112 cartes « Personnage » qui forment l’essence du titre. Et il ne faut pas oublier également, le rangement en forme de tête de loup pour nos gemmes !
Aspect du jeu Red Rising
Il est quand même beau ce jeu ! Même si on ne connaît pas l’univers de Red Rising, pour ma part et Face de même, on trouve que la touche graphique du titre est vraiment un de ses points forts ! On vous présente tout cela.
Le plateau principal
C’est le seul plateau du jeu ! Et celui-ci n’est pas bien compliqué à comprendre ! Tout en haut à gauche, vous avez la piste de « Flotte » avec les points de Victoire que l’on obtient suivant la case où notre pion sera présent. Au centre, la zone du deck (la pioche) et en dessous, l’emplacement pour les jetons « Hélium ». En haut à droite, l’emplacement des cubes d’influence de l’institut. Et au centre, les quatre lieux (Jupiter, Mars, Luna et l’Institut) où on pourra déployer nos cartes ou explorer la zone. Et c’est tout ! Par contre, à l’arrière du plateau, nous avons une très belle illustration de l’univers de Red Rising !
Les pions
Dans Red Rising, nous avons quelques pions, mais rien en grande quantité ! Mais afin de vous aider à mieux comprendre chaque élément, regardons de plus près, les 3 types de pions que nous avons.
Le pion « Premier Joueur »
Il s’agit du pion en forme de croissant de lune jaune ! C’est tout simplement le pion qui représente le premier joueur. Celui-ci sera notamment récupéré d’office si un joueur reçoit la tuile de la maison « Apollo ».
Le pion « Souverain »
Concernant le pion « Souverain », c’est un pion « cuivré », qui représente la société de Red Rising et les différentes castes en fonction de leur niveau. Ce jeton « Souverain » pourra vous apporter des bonus, des points en fonction des cartes et « Maison » que vous allez jouer.
Les pions « Flotte »
Et pour finir sur les pions, nous avons 6 pions « Flotte », un par couleur de joueur, qui est une sorte de vaisseau spatial pour représenter notre avancée sur la piste de « Flotte », nous rapportant ainsi des points de Victoire en fin de partie.
Les cubes « Influence »
Concernant les cubes, nous en avons 60, dont 10 pour chaque couleur de joueur et donc chaque « Maison » qu’un joueur pourra incarner. Ces cubes « Influence » pourront être placé sur l’emplacement de l’Institut du plateau principal, pour rapporter des points de Victoire en fin de partie.
Les gemmes « Hélium »
Autre élément du jeu, les gemmes d’hélium, qui représente la ressource importante de la planète Mars et extraite par la caste « rouge ». En tout, nous avons 60 gemmes rouges, qui me font penser dans un certain sens, aux gemmes rouges du jeu La Baie des Marchands.
Les tuiles « Maison »
Et pour terminer cette partie, nous avons 6 tuiles qui représentent chacune, les 6 « Maison » de l’univers de Red Rising ! Chaque « Maison » possède ses propres atouts, indiqués sur les tuiles correspondantes. Nous avons la maison « Mars », « Apollo », « Jupiter », « Minerve », « Cérès » et « Diane ».
Les cartes dans Red Rising
Les cartes dans Red Rising sont sûrement les éléments centraux du titre ! C’est tout de même un jeu dans lequel les cartes sont réellement mises au centre de la table et tout tourne autour de ces derniers ! On vous présente un peu tout cela !
Les cartes « Personnage »
C’est l’essence même du jeu, les 112 cartes « Personnage » qui représentent les 14 castes de l’univers ! Et chaque caste possède une place dans cette société dystopique ! Sur chaque carte, une magnifique illustration est présente, avec une valeur de point de Victoire en haut à gauche, leur fonction en haut de la carte, les avantages et inconvénients par rapport aux autres couleurs, sur la tranche gauche de la carte, puis un effet lorsqu’ils sont déployés.
Puis, des bonus de points de Victoire selon des conditions ou des actions à appliquer en fin de partie. Mais parmi toutes ces cartes « Personnage », nous avons surtout une représentation des différentes castes de cette société.
La caste « rouge », la plus basse
Nous avons la population rouge, la caste la plus en bas dans le régime, ce sont principalement des ouvriers qui travaillent sur Mars pour extraire de l’Hélium. Leur espérance de vie n’est pas très longue, avec des mariages qui se font dès leurs adolescences, considérant les quarantenaires comme des vieux. Ils passent la majorité de leur vie sous terre.
La caste « rose »
Au-dessus d’eux, mais au même niveau, nous avons la population rose, occupée principalement par des filles de joie. Ce sont des personnes de bas niveau mais à la beauté sans comparaison. Ils sont élevés et entraînés pour l’art physique du plaisir et du sexe. Ce sont des adeptes du langage corporel, ils sont délicats et supportent peu la douleur.
La caste « brune »
Les bruns, sont des domestiques, des servants de l’institution. Ce sont des intendants, des cuisiniers, des jardiniers, des fermiers ou des nounous. Ils sont presque transparents aux yeux de la société. Ce sont aussi des gardes du corps, bref, tout travail qui consiste à servir les autres.
La caste « obsidienne »
Et pour finir, sur le second niveau des castes de l’univers de Red Rising, nous avons les « Obsidiens », des sortes de « guerrier-esclave », puissants, mais difformes. Ce sont des bêtes de combat, les seuls à vraiment se rebeller contre l’élite dorée.
La caste « grise »
Au-dessus des cartes rouges, rose, brun et obsidienne, nous avons les castes intermédiaires, avec notamment les gris, qui sont des personnes qui travaillent dans la police, l’armée et la sécurité. Ils ont l’obligation de servir la société pendant 20 ans !
La caste « violette »
Cette caste, au même niveau que les gris, sont des artistes, des musiciens et performers, qui consomment de la drogue pour augmenter leur créativité. Ils s’occupent de designer la société, les bâtiments, mais ne sont pas vraiment des architectes.
La caste « bleue »
Parmi cette caste, on retrouve principalement des pilotes, capable de piloter des avions, des vaisseaux spatiaux, élevé à coût de physique et de mathématiques. Ce sont des gens qui communiquent plus par voie digitale qu’orale et sont habitués à l’isolation et au très long voyage.
La caste « orange »
Cette caste regroupe les mécaniciens de la société, ce sont des techniciens, mais sont tout de même considérés comme étant des gens d’une caste inférieure que celle de ce même niveau.
La caste « verte »
Ici, on retrouve les hackers, les développeurs, qui s’occupent des réseaux de communication de la planète entière. Ils sont souvent tatoués, percés, avec des implants, consommant de la drogue, juste pour la partie récréative. Ce sont des transhumanistes, mais aussi de simples techniciens informatiques.
La caste « jaune »
Et pour finir, sur cette seconde ligne des castes de Red Rising, on retrouve, les jaunes, qui comptent des médecins, des psychologues et scientifiques. Ce sont des experts de la médecine, de l’humain et des sciences naturelles.
La caste « argentée
Faisant partie des couleurs « hautes » de la société, les argentés ne sont pas aussi prestigieux que la caste dorée, mais ce sont des manipulateurs et des logisticiens. On retrouve des financiers, des hommes d’affaires, plein aux as !
La caste « cuivrée »
Concernant les cuivres, nous avons principalement des administrateurs, des avocats et des bureaucrates ! Ils s’occupent des affaires publiques et représentent l’équipe du contrôle qualité dans la société, mais ce sont des corrompus, des personnes cupides.
La caste « blanche »
Parmi la caste « blanche, on retrouve surtout des prêtes et prêtresses et représente les traditions. Ils arbitrent la justice et poussent leur philosophie de vie dans la société.
La caste « dorée »
C’est la plus haute caste de la société ! Ce sont des personnes qui règnent sur la société, les plus intelligents, comptant 40 millions de personnes, qui furent créer à l’origine pour guider les couleurs inférieures dans le système solaire. Ce sont des dirigeants et dirigeantes de la société de l’univers de Red Rising !
Les cartes « Aides de jeu »
Puis, nous avons 6 cartes d’aides de jeu, une par « Maison » disponibles en début de partie ! Ce sont quasiment les mêmes cartes, sauf pour la « Maison Apollo » qui possède une particularité.
Les cartes « Automa »
Pour le mode solo, vous aurez aussi 30 cartes « Automa », qui seront expliquées et détaillées dans le livret des règles de l’Automa ! Comme nous n’avons pas joué à ce titre en solo, il faudra vous concentrer sur le livret pour en savoir plus.
Un petit mot sur Red Rising
Je ne vais pas revenir sur les romans de Pierce Brown, car nous n’avions pas connaissance de ces derniers avant même de connaître l’existence du jeu de société Red Rising. Mais je peux vous parler un peu de Stonemaier Games, qui sont responsables de très bons jeux comme Wingspan, Scythe, Viticulture, Between Two Castles ou encore Tapestry. D’ailleurs, on possède déjà certains jeux de Stonemaier Games qu’on vous présentera prochainement !
Les autres éléments
Pour terminer sur le contenu, nous avons un livret de règles, avec un papier épais, granulé, de qualité. Puis, nous avons un livret « Automa » pour les règles du mode solo. Il y a aussi un réceptacle en plastique rouge, en forme d’une tête de loup, pour stocker les gemmes d’Hélium, à la manière du réceptacle pour les essences dans Res Arcana.
Ensuite, nous avons 1 dé « Rising » à 6 faces, qui nous permettra de déclencher un bonus aléatoire lors de l’action « Explorer ». Et pour terminer, un bloc de score, qui ressemble à celui du jeu It’s a Wonderful World ou encore 7 Wonders Duel.
Les matériaux utilisés pour Red Rising
Concernant le matériel, nous sommes plutôt satisfaits. Le plateau est épais, solide, les cartes également. Nous avons de l’hélium, qui ressemble un peu au « Joyau » du jeu La Baie des Marchands, des cubes pleins et non transparents en plastique et deux jetons en plastique également. Le livret est granulé, ce qui lui apporte un effet qualitatif supplémentaire, tout comme celui de l’Automa. Les tuiles « Maison » sont cartonnées et épaisses aussi. Et concernant les pions « Flotte », ils sont aussi en plastique. Bref, dans l’ensemble, pour le prix, je trouve que la qualité est là.
Utilisation du jeu Red Rising
Pour devenir le plus célèbre dans l’univers de Red Rising et monter les échelons en partant en bas de l’échelle, il faut se lever tôt ! Mais il faut surtout connaître parfaitement les cartes du jeu ! C’est vraiment l’essence du titre !
Les règles du jeu
Autant le dire, Red Rising n’est pas un jeu compliqué avec de longues règles à apprendre ! En réalité, le livret est très court et les règles, simples à assimiler. Par contre, le plus dur sera de bien connaître les cartes du jeu, car c’est ici que tout va se dérouler ! On vous explique rapidement comment jouer à Red Rising !
La mise en place
La mise en place est rapide à faire ! On place le plateau de jeu principal au centre de la table, on mélange toutes les cartes personnages et on forme la pioche que l’on place sur le plateau. On ajoute également la tête de loup avec l’Hélium sur son emplacement du plateau. Puis, on garde le dé « Rising » proche du plateau avant de placer sur Jupiter, Mars, Luna et L’institut, 2 cartes personnages tirées de la pioche que l’on place face visible, en laissant apparaître le nom du personnage, ses points de Victoire et sa couleur.
Ensuite, chaque joueur reçoit 5 cartes pour composer sa main et une tuile qui sera la « Maison » qu’il représentera durant la partie. On récupère la carte d’aide de référence associée, le pion « Vaisseau » de sa couleur ainsi que les cubes d’influence. On place alors notre « Vaisseau » sur la case 0 de la piste de « Flotte », on garde le pion « Souverain » près du plateau et à deux joueurs, on place trois cubes d’influence d’une maison qui ne sera pas jouer par l’un des deux. Selon la maison que vous avez reçue, il faudra appliquer certaines règles supplémentaires, notamment avec la maison « Apollo ». Et la partie peut commencer !
Le déroulement d’un tour
Lors de votre tour, vous avez deux choix possibles ! Soit déployer une carte de votre main, soit explorer un lieu de plateau. Et c’est tout ! Deux actions, ni plus ni moins ! On vous détaille celles-ci !
Déployer une carte
Pour déployer une carte, il faut prendre une carte de sa main et la déployer sur l’un des 4 lieux du plateau afin de déclencher l’action « Déploiement » de la carte posée. La carte sera placée au-dessus de celles déjà présentes, en recouvrant la plus haute mais en gardant son nom, ses points et sa couleur. L’action de déploiement doit être fait si possible.
Puis, une fois que vous avez fait cela, vous avez deux choix, soit récupérer la carte la plus haute (donc la plus basse dans la colonne d’un lieu, sauf celui où vous venez de poser votre carte) et en récupérant le bonus du lieu en question. Exemple, de l’hélium sur Mars ou avancer son pion « Flotte » d’une case sur Jupiter ou encore un cube d’influence sur l’institut. Luna, permet de récupérer le pion « Souverain », entre autres. Et le second choix sera de piocher une carte « personnage » de la pioche et lancer le dé « Rising » pour savoir quel bonus vous allez gagner.
Explorer
Et l’autre choix, que de déployer une carte, c’est l’action « explorer ». Ici, on pioche une carte de la pioche principale et on la pose sur un lieu pour récupérer le bonus du lieu en question. Mais on n’applique pas son action « Déployer ». En gros, on joue cette action surtout lorsque notre main nous convient.
Quelques points de détails supplémentaires
Si on gagne une carte via un bonus de déploiement, on ne remporte pas le bonus du lieu. Si on vous indiquer de terminer votre tour sur l’action « Déployer », vous ne gagnez pas le bonus du lieu, ni la carte à récupérer. Parfois, certaines cartes nous permettent d’en déployer d’autre pour gagner le bonus, on doit respecter également les consignes du déploiement. Et s’il n’y a plus de cartes dans la pioche, on ne peut plus piocher. Lorsqu’on gagne le jeton « Souverain », on peut aussi activer le pouvoir de notre « Maison ».
La fin de la partie
La fin de partie intervient lorsque 2 des 3 conditions suivantes interviennent ! Soit il y a un pion « Flotte » sur la case 7 de la piste en question, qu’un joueur possède 7 Héliums ou qu’il y a 7 cubes de la même couleur sur l’institut. Puis, une fois le dernier tour terminé, on applique les effets des cartes de « fin de jeu » puis on calcule les points de chaque carte (partie haute) et les bonus ou malus (partie basse).
On calcule ensuite, les points de Victoire générés sur la piste « Flotte », les Héliums (3 points par hélium) et 4 points par cube « Influence » sur l’institut pour le joueur en ayant le plus, 2 points par cube pour le second et 1 point pour le troisième et plus. Le pion « Souverain » rapporte 10 points et si vous avez plus de 7 cartes en main, vous perdez 10 points par carte. Le joueur ayant le plus de points remporte la partie.
Notre avis sur le jeu Red Rising
C’est bon, on maîtrise Red Rising ou presque ! En effet, il faut vraiment pas mal de partie pour bien connaître les cartes « Personnage » et les repérer lorsqu’elles sortent pour maximiser ses chances de gagner la partie ! Voici nos avis respectifs sur ce titre !
L’avis de Pile
Red Rising, soit on aime, soit on déteste ! C’est un peu ce que j’ai ressenti à son sujet après plusieurs parties avec Face. Déjà, sachez-le, nous aimons tous les deux ce titre ! Cependant, cela ne sera pas le cas de tous les joueurs, Red Rising est un jeu clivant et cela se comprend !
Un concept simple
Une chose est certaine, Red Rising n’est pas un jeu compliqué ! On commence avec 5 cartes en main (parfois 6 suivant la maison que l’on incarne) et deux choix s’offre à nous ! Soit on déploie une carte de notre main afin d’appliquer son effet de déploiement sur l’un des 4 lieux disponibles puis on récupère une carte d’un autre lieu en appliquant son bonus.
Ou soit vous allez explorer, en piochant une carte dans la pioche principale pour la poser sur un lieu en appliquant uniquement le bonus de ce lieu. Et c’est tout ! Alors oui, il y a aussi le système de combos de cartes, la principale mécanique du jeu, mais concernant nos actions, nous serons limités à celles-ci. C’est simple, abordable, mais est-ce que cela est suffisant ?
Des cartes et des combos
Pour répondre à cette question, il faut faire plusieurs parties de Red Rising pour le comprendre ! En effet, lors de la première ou seconde partie, il est fort possible de trouver le titre chiant, lent, nécessitant trop de lecture des cartes pour jouer correctement. Et je ne vous dirai pas le contraire !
Avec 112 cartes « Personnage », chacun ayant des pouvoirs propres à ce dernier, mais proche des uns des autres, lorsqu’il s’agit d’un même groupe de couleur de caste, c’est vraiment compliqué de savoir qui fonctionne avec qui. La partie en devient chaotique, on ne sait pas vraiment si on fait les bons choix et si on ne loupe pas une carte que l’on n’a pas bien lue.
Mais tout ceci s’estompe selon moi au fur et à mesure des parties. À force d’y jouer, on commence à bien connaître chaque carte, l’effet qu’elle propose et surtout, les différentes combinaisons que l’on peut mener dans ce titre ! À vrai dire, presque à chaque partie, j’ai trouvé de nouvelles manières de marquer encore plus de points ou de tenter une stratégie différente. Soit basée sur des combos bien emboîtés les uns aux autres, soit sur le nombre de cartes que l’on peut avoir en main, quitte à perdre 10 points par carte supplémentaire en main en fin de partie, qui peut s’avérer être payant au final.
Du hasard et de l’adaptation
Je sais que nombreux sont les joueurs qui affirment qu’il y a trop de hasard dans Red Rising ! 112 cartes, ce n’est pas rien et parfois, il faut attendre de nombreux tours pour espérer obtenir la ou les cartes qui permettront à votre main de remporter la partie. Mais en réalité, ce hasard permet de forcer les joueurs à toujours s’adapter à la situation et ne pas focaliser sur un type de combo précis.
En effet, notre main de départ peut en réalité devenir tout autre au cours de la partie et selon moi, il faut avant tout jouer avec les cartes du plateau, plutôt que celles que nous avons en main, afin de ne pas rester enfermé dans une logique de départ, qui pourrait s’avérer ne pas être payante en fin de partie.
Plus on joue, plus c’est fluide
Comme je le disais plus haut, au début, on a l’impression de devoir lire toutes les cartes qui apparaissent sur le plateau. Et c’est vrai. C’est d’ailleurs ce qui est rebutant lors des premières parties. On passe son temps à lire le texte de chaque carte posée sur le plateau. Mais ça, c’est sur les premières parties, car plus on joue, plus on connaît les cartes et plus on passe du temps à chercher les combos les plus intéressants qu’à découvrir les cartes dévoilées.
Trois indicateurs à surveiller
Mais en même temps que de faire des combos, il faudra aussi surveiller les trois constantes qui peuvent mettre fin à la partie. En effet, lorsque 2 des 3 indicateurs seront à 7 (7 Héliums, 7 cubes d’influence ou le pion « Flotte » se retrouve sur la 7ème case), la partie prend fin ! Il faudra donc bien prendre en compte cette possibilité, car elle peut intervenir assez rapidement au cours de la partie et avant que vous puissiez mener à bien votre stratégie de combo.
Faut-il connaître l’univers ?
Absolument pas ! En réalité, l’univers de Red Rising peut se découvrir pendant la partie ! Il suffit de se renseigner un peu avant pour comprendre celui-ci, mais nul besoin d’avoir lu les romans ! C’est sûrement un plus, mais ce n’est clairement pas indispensable pour apprécier ce titre. Ni Face, ni moi-même n’avons lu les romans et on ne compte pas le faire d’ailleurs.
C’est au fur et à mesure de nos parties que l’on découvre un peu plus chaque personnage, ceux qui l’apprécient d’avoir dans son équipe et ceux qu’ils ne souhaitent pas avoir sous risque de perdre des points en fin de partie. C’est aussi de cette manière que l’on comprend mieux les castes de Red Rising, notamment des personnages « Ors » qui n’aiment pas être plusieurs dans une même équipe, pour vous donner un exemple.
Pour vous en dire un peu plus
Afin de compléter mon avis, je peux déjà vous dire que les illustrations des cartes sont vraiment magnifiques, j’aime bien la direction artistique du jeu. De même sur le matériel, de qualité et sur tous les plans. Il est vrai qu’il n’y a pas vraiment d’interaction entre les joueurs, si ce n’est sur certaines cartes qui demandent à dévoiler une carte de la caste rouge pour ne pas avoir un malus ou encore les effets de cartes de bannissement qui peuvent enlever une carte de la main de l’un de nos adversaires.
J’aime Red Rising, pour sa variété d’actions et de combinaisons de cartes, pour sa mise en place rapide, qui ne vous prendre pas plus de 5 minutes. J’apprécie aussi le fait de faire attention aux cartes que l’on replace sur le plateau et qui pourrait aider nos adversaires dans le développement de leur stratégie. Tout comme le fait de devoir parfois sacrifier une carte de sa main, pour son action de déploiement au détriment des points de Victoire en fin de partie.
Très bon à deux joueurs, avec un bon niveau de rejouabilité, Red Rising fait partie des jeux sur lesquels j’aime revenir de temps en temps et à chaque partie, c’est un plaisir de découvrir de nouveaux combos en fonction des cartes qui sortent.
L’avis de Face
Alors que vaut Red Rising? J’étais très curieuse car il nous plaisait sur le papier mais juste après l’avoir commandé nous avons lu un avis sur un site qui le descendait en bonne et due forme! 😱 Forcément ça attise la curiosité… nous l’avons testé sitôt reçu!
Beau et rapide
Déjà visuellement j’aime le design. Je ne connais pas les livres dont le jeu est tiré mais j’aime bien l’univers, le principe de castes et essayer de prendre le pouvoir. 😈 Pas de longue mise en place et des règles assez simples. Pour moi c’est un plus car les jeux où vous avez 1h d’installation c’est un peu chiant, il faut bien le dire! 😅
Le concept
C’est un jeu de placement et de gestion de cartes mais il y a de la stratégie. Il faut jouer sur plusieurs plans car il y a les cartes mais aussi les bonus et tout ceci rapporte des points de Victoire! On peut faire des combos très sympa avec les cartes pour gagner encore plus de points.
Par exemple, le bonus d’une carte est: si vous n’avez que des cartes de couleurs différentes, 31 points de Victoire! 👍
Et il y en a plein, ce qui permet d’upgrader sa main et potentiellement gagner! 😋 Il y a aussi des bonus: la piste de flotte, l’institut, le pion souverain et l’hélium. Tout ça rapporte potentiellement des points de victoire à la fin! 😉
Le résultat en jouant
Nous avons fait plusieurs parties avec Pile et j’ai tenté différentes stratégies. Soit placer un max de cartes en faisant les effets, soit récupérer des grosses cartes et faire des combos qui font un max de points à la fin ou miser sur l’institut… Difficile de percevoir qui mène par contre, le suspense reste jusqu’au bout pour savoir qui a gagné. J’aime bien, on peut changer de stratégie et de façon de jouer selon les parties donc on n’a pas l’impression de faire toujours le même jeu. 😉
Bilan: j’aime bien ce jeu, les règles sont simples et on peut faire différentes stratégies. Ce n’est pas le jeu où je reviendrai systématiquement mais une partie de temps en temps, avec plaisir!
Honnêtement, je n’ai rien compris à Red Rising ! Il y a plein de castes différentes, tout un univers, mais aucun chat à l’horizon. Je ne sais pas comment cela est possible, mais je vais clairement expliquer à l’auteur de ces romans, qu’il a intérêt à prendre en compte notre existence, sinon, je vais lui mettre des coups de patounes dans la tête ! Non mais !
Conclusion sur Red Rising
Encore une fois, Red Rising fera débat chez les joueurs ! Vaste blague ou bon jeu ? Pour ma part, mon choix est fait pour les raisons que j’ai expliquées. Certes, les premières parties seront longues, lourdes, chaotiques, mais plus vous allez y jouer, plus vous risquez de l’apprécier.
Alors oui, il y a eu tout un buzz autour de sa sortie et pas forcément en bien, mais pour nous, c’est bien sur le temps et la longueur que Red Rising s’apprécie. Ce n’est pas non plus un excellent jeu, ce qui lui fait perdre une étoile sur sa note, mais c’est un jeu qu’on remet sur le tapis assez régulièrement ! Si vous le pouvez, testez le avant, mais pour nous, notre choix est déjà fait !
Points forts
- Du matériel de qualité
- Une direction artistique réussie
- Un univers qui fonctionne bien
- 112 cartes différentes
- De multiples manières de faire des combos
- Trois éléments à surveiller pour mettre fin à la partie
- Des règles très simples à assimiler
- Une mise en place très rapide
- Bonne rejouabilité
- On prend plaisir à y jouer sur la durée
Points faibles
- Les parties peuvent être chaotiques
- La lecture des cartes pour les premières parties
- Peu d’interaction mine de rien
- Il faut savoir composer avec les cartes disponibles sur les 112 du jeu
Informations sur le jeu
Nombre de joueurs
1 à 6
Temps nécéssaire
60 minutes
Âge
14 ans et +
Type de jeu
Gestion & Combinaisons
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