The Hunger porte bien son nom et ceci pour plusieurs raisons ! Créé par Richard Garfield qui n’est autre que le créateur de Magic The Gathering, le jeu de cartes, The Hunger nous plonge dans l’univers des vampires ! Et comme tout bon vampire qui se respecte, nous aurons besoin de sang pour survivre ! D’où le nom du jeu, The Hunger qui signifie « La faim ». Mais vous verrez plus tard, lors de notre avis sur le jeu, que ce titre possède une double signification selon moi.

Dans ce titre, nous allons donc sortir de notre bon vieux château afin de trouver des humains à manger afin de se faire une petite cure de jouvence afin de poursuivre nos activités de vampire ! Mais sur cette route à l’humain, nous ne sommes pas seuls et il faudra jouer des coudes avec les autres vampires de la région pour se faire une place, tandis que les autres finiront brûlés par le soleil au petit matin. Édité par Renegade Game Studios (Clank! Les aventuriers du Deck-Building mais aussi Clank! dans l’espace), nous allons voir si les vampires ont autant la côte qu’à l’époque ! Voici notre test de The Hunger !

Packaging de The Hunger

Dès la face avant de la boîte, on comprend déjà dans quel univers on se trouve ! En effet, on y voit des vampires chassés des humains, le tout dans une époque lointaine semble-t-il. Mais est-ce que les joueurs incarneront les vampires ou les humains ? Ça, c’est plus difficile à déterminer à travers cette illustration !

Sur cette face avant, en plus de l’illustration principale, nous avons les noms des illustrateurs, ainsi que le nom du créateur, qui n’est autre que Richard Garfield, mentionné juste en dessous du titre du jeu. En bas à gauche, nous avons le logo d’Origames, puis à droite, celui de Renagade Game Studios, que l’on commence à bien connaître ici.

Au niveau des tranches, nous avons encore des illustrations, avec également le nombre de joueurs pouvant participer au jeu (entre 2 et 6), l’âge minimum conseillé, 12 ans et + ainsi que le temps moyen d’une partie qui est de 60 minutes. Au dos, nous apprenons plus de choses au sujet de The Hunger, comme son but, 4 étapes qui décrivent le concept du titre ainsi que plusieurs éléments de jeu qui nous permettent d’en apprendre un peu plus. Puis, nous avons le détail du contenu de la boîte.

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Une fois le couvercle soulevé

À l’ouverture de la boîte, la première chose que l’on découvre, c’est le livret des règles du jeu, petit, tenant que sur quelques pages. Puis en dessous, nous avons le plateau, plié en 4 qui semble bien joli d’ailleurs !

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Le contenu de la boîte

Au niveau du contenu, nous avons pas mal de choses dans cette boîte, mais pas autant qu’un gros jeu de société ! Déjà, nous avons un plateau de jeu à double face (mode novice et mode ancien) ainsi que 6 fiches « Vampire », 6 jetons en bois « Vampire » et 6 jetons « Score » en bois également. De plus, nous avons une piste de « Chasse » à assembler avec des modules en fonction du nombre de joueurs. Nous avons aussi, un livret avec les règles du jeu.

Ensuite, nous avons 6 « Deck de départ » de 6 cartes chacun, un peu à la manière de Clank! Puis nous avons en tout, 122 cartes « Chasse » qui se compose de 80 humains, 22 familiers et 20 pouvoirs). En réalité, nous avons également 4 cartes supplémentaires en bonus de cette première édition dont je vous reparlerai un peu plus tard. Et pour finir, nous avons 1 pion « Lune », 5 jetons « Château », 50 tuiles « Mission », 26 jetons « Bonus » et 3 cartes « Rose ».

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Aspect du jeu The Hunger

Autant le dire, The Hunger est un jeu assez beau, mais il faut aimer la direction artistique du titre ! Personnellement, je ne suis pas fan, surtout des humains, qui ont l’air plus bêtes les uns que les autres, comparés aux vampires qui semblent plus intelligents que leurs proies. Cependant, le titre est loin d’être moche, on vous fait le tour du propriétaire !

Le plateau principal

Premier élément du jeu, le plateau principal ! Ce n’est pas un plateau comme les autres ! En effet, ici, ne cherchez pas de zones bien démarquées pour placer les éléments de jeu lors de la mise en place ! C’est avant tout un plateau illustré, qui fait la part belle au design avant d’être un plateau de jeu.

Déjà, sachez qu’il s’agit d’un plateau à double face, avec un côté destiné aux joueurs novices et l’autre, pour les joueurs anciens. En gros, soit vous êtes un vampire débutant, soit un ancien vampire confirmé. On vous conseille grandement de faire plusieurs parties sur le plateau novice, car The Hunger est loin d’être un jeu simple !

Pour vous décrire un peu ce plateau, on retrouve au centre de ce dernier, le château ! C’est ici que nos vampires vont démarrer la partie ! C’est la première zone du jeu, enneigé qui se poursuit sur la zone de la prairie, plus chatoyantes, avec ses routes, ses chemins et même des voyages en bateau. On peut y trouver des cimetières, des trésors, des puits et même des habitations qui nous permettront de digérer des humains dévorés.

Ensuite, plus en haut, nous arrivons dans la zone de la forêt, plus sombre, elle aussi avec des cimetières et un labyrinthe en toute fin pour récupérer une rose. D’autres éléments seront à découvrir, on vous laisse un peu de suspense. Mais on peut voir aussi, tout en bas du plateau, la piste de score afin de suivre l’évolution des points de chaque joueur. D’ailleurs, il y a 2 cases « 79 », une petite erreur qui n’a pas été corrigé sur la version finale.

Le plateau de piste de « Chasse »

L’autre plateau, c’est celui de la piste de chasse, qui se découpe en plusieurs morceaux ! Nous avons le plateau indispensable, quel que soit le nombre de joueurs, qui contient trois colonnes, (3, 2 et 1) ainsi que tout en haut, une piste pour les tours de jeu qui sont ici déterminés dès le début de la partie. La colonne 3 et 2 sont de la même taille, mais la colonne 1 est plus large, permettant ainsi d’accueillir plusieurs cartes. On vous en reparlera.

Ensuite, en fonction du nombre de joueurs, on va pouvoir ajouter des modules supplémentaires pour agrandir le nombre de cases par colonne. Il faudra toujours une ligne supplémentaire que le nombre de joueur, ce qui vous permet d’adapter la taille de ce plateau si vous jouez à deux joueurs notamment.

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Les jetons et les tuiles

En plus des cartes que l’on verra un peu plus bas, The Hunger utilise des jetons et pas mal de tuiles pour fonctionner ! On va voir qu’au niveau des jetons, c’est assez classique et je dirai même, proche d’un certain Clank! alors que les tuiles sont pour gagner davantage de point de Victoire selon les cas de figure.

Les jetons « Vampire »

Premier type de jeton, celui qui représente le vampire que l’on va incarner pour la partie ! Nous avons 6 jetons en tout, trois vampires féminins et trois vampires masculins. Parmi eux, nous avons un vampire à monocle, un autre moustachu qui semble provenir d’une contrée froide et un troisième barbu, qui me fait penser à un vampire sans domicile fixe.

Puis, nous avons un vampire chinois, un autre avec des rastas et un troisième, qui semble être une sorte de comtesse ou de baronne sophistiquée.

Les jetons « Score »

Ensuite, nous avons 6 jetons « Score », avec une face vide et l’autre indiquant 100. Là aussi, nous avons un jeton « Score » par vampire et de la même couleur que ce dernier. La face 100 sera utilisée si l’on dépasse les 100 points de la piste de score du plateau principal.

Les jetons « Château »

Au nombre de 5, même si nous en avons un sixième qui semble être là pour remplacer un jeton que l’on aurait perdu ou qu’il s’agit d’une erreur dans le livret des règles. Ce sont des jetons de forme octogonale, avec soit une goutte de sang (sans valeur dessus) qui représente 1 point, soit avec une valeur de 2, 4, 6 ou 8. Suivant le joueur qui reviendra au château avant l’aube, le premier pourra récupérer le jeton le plus haut et ainsi de suite. Cependant, en fonction du nombre de joueurs, certains jetons ne seront pas utilisés.

Le jeton « Lune »

Le jeton « Lune », unique dans la boîte, est le jeton qui permet de savoir à quel tour de jeu nous sommes ! En effet, la partie se déroule pendant la nuit et se terminera au lever de l’aube. C’est un jeton que l’on placera sur la piste de chasse et qui avancera à chaque fin de tour, lorsque tous les joueurs auront joué celui-ci.

Les jetons « Bonus »

Au nombre de 26, il s’agit de jetons que l’on va placer en début de partie sur les coffres ouverts et fermés du plateau. C’est un peu comme dans Clank! Les Aventuriers du Deck-Building. Chaque jeton représente un bonus. On pourra récupérer ce jeton si notre vampire s’arrête sur la case en question et non en passant par celle-ci. Certains jetons seront visibles, d’autres seront sur leur face cachée.

On pourra trouver des jetons permettant d’avoir 2 points de plus à dépenser pour la chasse, soit une chasse supplémentaire, des points et même une ombrelle qui permettra de jouer un tour de plus lorsque l’aube interviendra. Chaque jeton rapportera de base, deux gouttes de sang, qui sont les points de Victoire dans The Hunger.

Les tuiles « Mission »

Et nous avons aussi des tuiles, beaucoup de tuiles ! En tout, ce sont 50 tuiles « Mission » que l’on utilisera de manière aléatoire en début de partie mais aussi au cours de la partie. Certaines sont des tuiles « débutantes », d’autres plus expertes. Sur chaque tuile, vous avez un objectif secret à remplir.

Par exemple, vous pouvez gagner des points si en fin de partie vous avez dévoré X humains, pour chaque jeton « Bonus » que vous avez récupérés ou bien en fonction des types d’humains dévorés. Bref, on vous laisse aussi le bonheur de les découvrir par vous-mêmes.

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Les cartes dans The Hunger

Comme il s’agit d’un jeu de type Deck Building, des cartes, nous en avons tout un tas et notamment des cartes à chasser, nos cartes de départ et les roses, le Saint Graal de nos vampires ! Étudions un peu les différentes cartes disponibles dans The Hunger.

Les cartes « Chasse »

C’est le gros du jeu, les cartes « Chasse » ! Ce sont tout simplement les cartes que l’on va pouvoir chasser et récupérer au fur et à mesure de la partie. En tout, nous avons 122 cartes « Chasse » dont 80 cartes « Humain », 22 cartes « Familier » et 20 cartes « Pouvoir ».

Concernant les cartes « Humain », nous avons sur celles-ci, le nombre de « vitesse » qu’elle nous rapporte, les gouttes de sang que l’on obtient en la chassant, son nom, son type d’humain et son effet, soit lors du placement de la carte, soit en fin de partie ou même des malus, comme les humains pimentés !

Pour les cartes « Familier », nous avons également une vitesse de « 0 », un nom, un type et surtout un effet, que l’on pourra utiliser quand on le souhaite, étant donné qu’il s’agit ici de cartes permanentes. Et pour finir, nous avons les cartes « Pouvoir », qui possèdent une vitesse, un effet, un type et une description du pouvoir.

Les decks de départ

Ici, ce sont les cartes que nous aurons au départ de la partie et par vampire ! Il y a en tout, 6 decks de départ, pour les 6 vampires, qui se composent de 6 cartes chacun. Chaque carte de départ affiche dans le coin à gauche, le vampire associé à celle-ci, une vitesse générée en haut à gauche, un type en bas à droite et en plus du nom du pouvoir, un effet à appliquer.

Les cartes « Rose »

Et pour terminer, nous avons 3 cartes « Rose », dont la rose fanée, la rose idéale et la rose éternelle ! Ce sont des cartes qui se retrouveront dans le labyrinthe, l’endroit le plus éloigné du château et qui offrent des bonus non négligeables pour le restant de la partie, une fois acquise.

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Un petit mot sur The Hunger

The Hunger, c’est donc un jeu de Richard Garfield ! Un créateur qu’on ne présente plus, très célèbre pour son jeu Magic The Gathering, mais aussi King of Tokyo et King of New York. Mais concernant The Hunger, je n’ai pas trop d’informations à vous donner. Simplement, qu’il y a de fortes chances qu’une extension sorte par la suite, mais ça, il faudra attendre pour le savoir et le vérifier.

Les autres éléments

Pour terminer sur les éléments que contient la boîte, nous avons aussi, un livret de règles, assez petit, mais avec pas mal d’illustrations. Nous avons aussi, 6 fiches « Vampire » avec une illustration du vampire, 5 emplacements pour les pions « Bonus » que l’on pourra récupérer puis 4 zones délimitées pour placer nos éléments. À gauche, nous aurons notre pioche, à droite, notre défausse, en bas, nos humains digérés et en haut, la zone de jeu. Ce sont des fiches recto-verso d’ailleurs.

Et pour terminer, nous avons également reçu 4 cartes « Familier » en bonus ! Nous avons notamment, 2 félins, « Farkas » et « Lupo », mais aussi 2 étalons, avec « Night » et « Callo ». C’est toujours sympa d’avoir un petit ajout comme celui-ci.

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Les matériaux utilisés pour The Hunger

Honnêtement, le matériel est de qualité ! Les pions sont tous en bois, sauf les pions « bonus » qui sont en papier cartonné épais, tout comme les tuiles, bien épaisses. Le plateau principal est vraiment top, avec un effet glacé dessus qui lui apporte sa singularité. Pour le plateau de chasse, il est plus basique, mais épais lui aussi.

Concernant les cartes, c’est tout à fait acceptable, le tout dans une boîte avec un insert qui permet de bien ranger le tout ! Le seul petit bémol que j’ai à faire, c’est sur les fiches « Vampire » qui ne sont pas bien épaisses, mais dans l’ensemble, c’est plus que satisfaisant.

Utilisation du jeu de société The Hunger

Comme vous vous en doutez, on ne pourra pas chasser les humains n’importe comment ! Être un vampire, cela ne s’improvise pas ! Il faut être au courant de nombreuses choses pour ne pas finir griller au soleil ! Comme vous allez pouvoir le voir, The Hunger n’est pas un jeu très compliqué, mais j’avoue que le livret des règles n’est pas hyper précis sur certains aspects. Il faut vraiment chercher parfois, une info, notamment en consultant la dernière page, qui explique bien des choses.

Les règles du jeu

The Hunger n’est pas un jeu très compliqué ! À vrai dire, les règles sont plutôt simples à comprendre ! Mais pour vous familiariser un peu plus avec ce titre, faisons un tour d’horizon des règles !

Choix de la difficulté

Avant de parler de mise en place, il faudra choisir votre niveau de difficulté. Soit vous allez jouer en mode « Novice » soit en mode « Ancien ». Dans le mode « Novice », on doit au moins revenir au château, au cimetière ou dans les montagnes pour avoir le droit de compter nos points de Victoire. En mode « Ancien », il faut forcément revenir au château ou au cimetière au pire des cas. Le mode « Ancien » est en réalité, le mode normal du jeu.

La mise en place

Pour la mise en place, elle va varier en fonction du mode de difficulté. Déjà pour le plateau, vous avez le côté « A » pour le mode « Novice » et le côté « B » pour le mode « Ancien » et on l’installe au centre avec la piste de chasse à droite, en fonction du nombre de joueurs.

Chaque joueur choisit un « Vampire », récupère sa fiche, son deck de départ, son jeton « Vampire » et son jeton « Score » que l’on place sur le 0 de la piste de Score. Ensuite, on mélange les cartes « Chasse » sans les 3 « Roses » et on place cette pioche à côté de la piste de « Chasse ». En mode « Novice », vous avez une partie supplémentaire à faire pour commencer avec plus de pouvoirs et de « Familiers ».

Placement des pions et autres

Sur le plateau principal, on mélange les pions « Bonus » que l’on place ensuite sur chaque emplacement avec un « Trésor » puis on révèle les jetons placés sur des « Trésor » ouvert. On place ensuite, les trois cartes « Rose » sur le « Labyrinthe » et on pioche 3 cartes de la pioche « Chasse » pour les placer sur la « Taverne ». Pour le jeton « Lune », on le place sur la case 1 de la piste de « Chasse » et pour finir, on place les jetons « Château » sur le château en fonction du nombre de joueurs.

Préparation des tuiles « Mission »

Il reste à préparer les « Missions », certaines ne seront pas utilisés en fonction du nombre de joueurs. Il faudra donc mélanger les « Missions » sur fond beige et on en place 2 au hasard, face visible, sur l’emplacement des « Missions » publiques. En « Novice », ce sont que les « Missions » avec un texte « blanc ». Puis on mélange toutes les « Missions » ensemble et chaque joueur pioche 2 « Missions », en choisit une et range l’autre dans la boîte. Et pour finir, on place des tuiles « Missions » sur chaque « Crypte » (6 en Montagne, 5 dans les plaines, 4 en foret.

Préparation du premier tour

Afin de commencer la partie, il faut ensuite préparer le 1er tour ! Chaque joueur mélange son deck et pioche 3 cartes puis, chaque joueur additionne la vitesse de ses cartes pour déterminer la vitesse de leur « Vampire ». Les « Vampires » les plus lents joueront en premier. Et concernant la piste de « Chasse », il faut piocher 1 carte « Chasse » pour chaque rangée, que l’on place face visible dans la colonne 3.

Comment on joue à The Hunger ?

Pour jouer à The Hunger, un jeu de « Deck Building » comme vous l’avez compris, les joueurs jouent l’un après l’autre, en appliquant chaque effet de toutes ses cartes de sa zone de jeu avant de passer à un autre joueur. On vous détaille un peu plus le déroulement !

On détermine l’ordre du tour

L’ordre du tour va dépendre de la position de chaque « Vampire » sur le plateau et c’est toujours à celui qui est le plus loin du château et sur sa face active. Dès que l’on termine son tour, on retourne son pion « Vampire » pour indiquer qu’il est au repos. Ce sont donc les « Vampires » en forêt qui jouent en premier, puis ceux de la plaine, ceux de la montagne et enfin ceux dans le cimetière. Mais si les « Vampires » sont dans la même région, la priorité sera pour ceux qui sont sur une route pavée, puis ceux en voie ferrée et enfin ceux en bateau.

La chasse est ouverte

Lorsque notre tour arrive, on révèle nos trois cartes et on applique l’ensemble des effets. Puis on calcule notre vitesse, pour choisir, soit d’avancer sur le plateau, soit/et « Faire une chasse ». Dans un premier temps, on applique les effets des cartes de « défausse » et de « pioche ». Ensuite, on calcule l’ensemble de la vitesse de nos cartes et on déplace notre « Vampire » si on le souhaite. On ne peut pas faire d’aller-retour sur un même chemin, mais on peut prendre une intersection.

Une fois notre « Vampire » sur sa case de fin de déplacement, on applique l’effet de cette case s’il y en a un. Et si on termine sa course sur une case déjà occupée, on peut pousser le « Vampire » adverse d’une case.

Puis, s’il nous reste de la vitesse, on peut partir à la chasse ! Mais une seule fois ! Ici, on choisi 1 carte ou une pile de cartes d’un emplacement de la piste de « Chasse ». On dépense la vitesse nécessaire et on récupère l’ensemble des cartes de l’emplacement choisi. On place les cartes récupérées dans la défausse et pour chaque « Humain » chassé, on gagne des pions de Victoire et bonus en fonction de l’endroit où on se situe. Nous avons +1 pour une chasse en plaine et +2 pour une chasse en forêt, mais d’humains !

Les effets du plateau

Sur le plateau principal, plusieurs lieux sont présents ! Dans le château, on ne peut pas pousser de « Vampire », ni chasser. En revenant au château, on récupère la tuile « Château » avec le plus de points, mais on ne peut plus repartir. Il y a aussi un puits pour les effets « épicé » et Brume vampirique ».

Dans le cimetière, on ne peut pas chasser d’humains, ni pousser de « Vampire ». Sur une case « Coffre », on récupère le jeton, on le place sur notre fiche « Vampire » et on gagne 2 points de Victoire. Dans une « Crypte », on gagne une « Mission ». Pour le « Labyrinthe », on peut chasser une carte « Rose » pour 0 de vitesse.

Concernant le « Marché », « l’Église », le « Manoir » ou la « Caserne », on peut digérer un humain de sa défausse ou sa zone de jeu, voir même un qu’on vient de chasser. En « Navire, » on ne peut pas chasser. Concernant la « Taverne », on peut chasser toutes les cartes au lieu de chasser sur la piste de « Chasse ». Et concernant les puits, on obtient une chasse supplémentaire, mais que dans la colonne 1 de la piste de « Chasse ».

La fin de tour

Une fois notre tour terminé, on retourne notre jeton « Vampire » sur sa face repos. On défausse ensuite toutes nos cartes non permanentes et on active les effets de fin de tour. Puis on pioche trois nouvelles cartes. Chaque espace de la colonne 3 doit être de nouveau remplie. Et on ajoute 1 carte « Chasse » sur la « Taverne » s’il en manque et qu’il n’y a pas déjà un « Vampire » dessus.

Préparation du nouveau tour

Quand tous les joueurs ont terminé leur tour, on déplace le jeton « Lune » d’une case sur la piste, si c’est la case 15, c’est le dernier tour ! Sauf pour les « Vampires » qui ont une ombrelle, qui peuvent alors faire un tour supplémentaire. Tous les jetons « Vampires » sont remis sur leur face active. Puis on déplace toutes les cartes restantes de la piste de « Chasse » d’une case vers la droite. La colonne 1 aura donc plusieurs cartes qui s’empileront.

La fin de partie

Une fois l’aube arrivée, c’est la fin de partie. Suivant le mode de difficulté, on regarde où sont les « Vampires » pour savoir s’ils sont morts ou pas. On calcule ensuite les points des cartes « Bonus » sur les effets de fin de partie. On compte ensuite les points de Victoire des tuiles « Missions » que l’on a réussie à faire et celui qui a le plus de points, remporte la partie.

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Notre avis sur le jeu The Hunger

Après plusieurs parties sur The Hunger, Face et moi, nous sommes enfin devenu des vampires ! On connaît à présent les meilleures techniques pour chasser des humains, les digérer, mais aussi, comment utiliser nos familiers de la meilleure manière qu’il soit afin de progresser dans l’univers du jeu, tout en arrivant à rentrer à temps au château sans cramer au soleil, sauf avec une ombrelle ! Bref, voici nos avis respectifs sur ce titre, assoiffé de sang !

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The Hunger - 48
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The Hunger - 51
The Hunger - Richard Gardfield - Partie 71
The Hunger - Richard Gardfield - Partie 73

L’avis de Pile

The Hunger me laisse un arrière-goût dans la bouche. Non pas de sang, mais d’un sentiment de frustration. Comme vous allez le voir, c’est un jeu que j’aime bien, mais qui n’atteint pas la quintessence de Clank! qui dans un sens, n’est pas comparable, mais qui s’en rapproche tout de même dans certaines mécaniques de jeu. Avec Richard Garfield aux commandes, j’en attendais peut-être trop, car malgré des défauts que je vais détailler, The Hunger n’est pas un mauvais jeu, c’est même un bon jeu, mais qui manque de finitions.

Faire les bons choix, c’est primordial

S’il y a bien quelque chose à faire attention dans The Hunger, ce sont les choix que nous allons faire. En effet, autant dans Clank! Les Aventuriers du Deck-Building, la partie Deck-Building laisse plus de place à l’erreur ou à l’a-peu-près, autant dans The Hunger, chaque carte chassée n’est pas à prendre à la légère. En effet, chasser, c’est renoncé à avancer. Étant donné que la vitesse générée par nos trois cartes piochées chaque tour nous sert à la fois pour chasser des cartes, mais aussi pour avancer sur le plateau, le choix sera difficile ! En fait, il n’est pas tellement difficile, mais il sera frustrant.

Est-ce que je souhaite chasser des humains qui vont me faire gagner du sang et de ce fait, des points de Victoire ou est-ce que je vais surtout avancer sur le plateau pour aller jusqu’en forêt et potentiellement jusqu’au labyrinthe ou au contraire, revenir au château avant l’arrivée de l’aube.

Plus on mange, plus on galère

Comme je le disais plus haut, c’est un jeu de Deck-Building, mais pas comme on le connaît dans d’autres jeux. C’est à la fois sa force et sa faiblesse. En effet, même si les humains nous rapportent des points de Victoire, ce sont aussi de gros handicaps par la suite. En général, un humain ne vous rapporte pas de vitesse et même peut vous en faire perdre.

Mais pire encore, certains humains vous apporteront des malus, comme les humains pimentés qui vont devenir votre pire ennemi lorsque vous aurez envie de revenir au château. Avec seulement trois cartes a chaque tour, si vous piochez trois humains, vous allez comprendre votre douleur et votre frustration de ne pas être en mesure d’agir.

Au revoir humains

Alors certes, on peut digérer des humains, mais c’est tellement rare d’y parvenir que, selon moi, cela gâche un peu le plaisir du Deck-Building. En effet, un jeu de « Deck-Building », c’est la capacité à engranger des cartes plus intéressantes au détriment des moins intéressantes. Mais aussi, à améliorer son jeu pour être plus performant. Ici, l’épuration de nos cartes est trop complexe.

Déjà, au niveau du manuel, il faut bien chercher pour comprendre comment fonctionne l’action « digestion », qui n’est mentionné qu’en toute fin du livret et ne fait pas partie des actions standard. Pour le faire, il faut s’arrêter précisément sur une case du plateau. Et encore, il faut être également sur la bonne case qui correspond au bon type d’humain.

Si dans les faits, on peut digérer des humains, en réalité, il est très difficile d’épurer son deck, une fois des humains avalés. Avec seulement 4 cases du plateau, chacune permettant de digérer un seul humain du type en question, c’est un peu la croix et la bannière pour virer certains humains que l’on ne souhaite plus avoir dans son deck.

Le choix des missions

Alors oui, l’autre choix, complémentaire à la chasse, c’est de récupérer des missions ! Mais ces missions vont tout de même vous demander de chasser des humains pour les réaliser. Certes, pas tous, mais elles sont nombreuses à y faire référence. Il faudra bien choisir les missions les plus intéressantes par rapport à la stratégie que l’on adopte afin de rentabiliser nos actions. Car au final, le plus important dans The Hunger, c’est bel et bien de revenir au château ! Il faudra savoir faire le bon équilibrage, entre la chasse, les missions et jetons bonus.

La frustration de la rose

S’il y a bien un élément sur lequel je suis déçu, c’est bien les trois roses du Labyrinthe ! C’est la case la plus éloignée du château et honnêtement, le jeu n’en vaut pas vraiment la chandelle. J’ai tenté plusieurs stratégies, notamment celle de courir le plus vite possible au labyrinthe pour récupérer une rose et chasser de l’humain uniquement sur le chemin du retour.

Mais, la rose n’apporte pas tant que ça de bonus et le chemin du retour en devient compliqué, car il faut faire tout le chemin inverse pour retrouver le confort de notre château. Au final, il sera certainement plus simple de ne pas trop s’éloigner du château, en restant dans la prairie, que de tenter le diable et de se retrouver à cramer au soleil.

Que dire de plus ?

J’ai trouvé dommage d’être limité dans ses déplacements et que l’aventure ne paye pas. Comme je l’ai annoncé, plus on s’éloigne du château, plus il est compliqué de revenir sans mourir (surtout en mode Ancien) et le jeu n’en vaut pas vraiment la chandelle. À deux joueurs, le jeu est plutôt dynamique, sans trop d’attente, mais à plus, il est certain qu’il s’alourdit.

Mais il faut aussi le dire, le thème du jeu fonctionne bien, la direction artistique est appréciable (même si je ne suis pas fan des humains) et en creusant bien, c’est un jeu qui nécessitera vraiment de se mettre dans la peau d’un vampire, qui devra se nourrir, mais aussi survivre. Au final, un titre que j’apprécie bien, sur lequel nous revenons de temps en temps avec Face et que je souhaite approfondir au niveau des stratégies à adopter. Un bon jeu, mais pas un excellent jeu.

Pile

The Hunger - 57
The Hunger - 50
The Hunger - 52
The Hunger - 53
The Hunger - 56
The Hunger - Richard Gardfield - Partie 76
The Hunger - Richard Gardfield - Partie 75

L’avis de Face

Pour le moment, Face est encore dans le château, car il y a trop de soleil dehors et elle risque de brûler rapidement avant de pouvoir me donner son avis. Je crois qu’elle a mangé un humain périmé surtout. D’ici quelque temps, elle sera sur pied pour venir vous livrer son verdict !

Face

The Hunger - 49
The Hunger - 54
The Hunger - 59
The Hunger - 60
The Hunger - Richard Gardfield - Partie 80
The Hunger - Richard Gardfield - Partie 79
The Hunger - 54

On m’a dit qu’il y avait des vampires qui rodent dans le coin ! J’ai cru voir de longues dents, mais au final, ce n’était qu’un lapin. Mais quand même ! Il faisait super peur dans le noir, je suis sur que c’était un lapin-vampire au final ! Je me demande d’ailleurs ce que pourrait donner un chat-vampire ? Je vais peut-être essayer avec mes humains pour voir leur réaction !

Le Rôti

Conclusion sur le jeu The Hunger

The Hunger - Richard Gardfield - Partie 70
The Hunger - Richard Gardfield - Partie 72
The Hunger - Richard Gardfield - Partie 74
The Hunger - Richard Gardfield - Partie 77

Pour conclure ce test sur The Hunger, comme vous l’avez compris, c’est un jeu qui possède plusieurs atouts, mais qui n’est pas dénué de faiblesses. Comme je l’ai indiqué, il y a quelques petites coquilles, le manuel est un peu lourd, car tout n’est pas correctement expliqué. J’ai trouvé aussi que l’aspect épuration de cartes d’un Deck-Building était un peu pauvre, en tout cas, difficilement faisable dans le jeu !

Autre point, les roses, qui sont trop pénalisants à aller chercher pour ce qu’elles nous rapportent. On sent un peu de frustration également, avec ce choix d’avoir de la vitesse pour avancer et chasser à la fois. C’est un choix et je le respecte, c’est même une bonne idée, mais on sent tout de même ce côté frustrant de ne pas pouvoir aller aussi vite que l’on voudrait.

Il souffre aussi de sa comparaison avec Clank! mais ce n’est pas non plus le même type de jeu, enfin dans sa conception, car tous deux sont des jeux de « Deck-Building ». Cependant, que ce soit son thème, sa direction artistique, son matériel et mine de rien, son plaisir de jeu, The Hunger est tout de même un bon jeu, loin d’être excellent, mais que nous aimons ressortir pour sa simplicité de mise en place, sa durée à deux joueurs qui ne dépasse que rarement l’heure de jeu !

Points forts

  • Un jeu de vampire
  • La direction artistique
  • Des parties rapides
  • Le choix difficile de se nourrir et de se protéger du soleil
  • Le matériel de qualité
  • Amusant

Points faibles

  • Un plateau qui ne plaît pas à tous le monde
  • Manque de détails sur certains points des règles du jeu
  • Sensation de frustration du deck-building
  • Le système de digestion trop peu présent
  • Les cartes « Rose » sont trop punitives
  • Le jeu nous incite pas à s’éloigner trop du château
  • Coquille sur le plateau du jeu

Informations sur le jeu

Nombre de joueurs

Nombre de joueurs

2 à 6

Icone durée de jeu

Temps nécéssaire

60 minutes

Icone - Age minimum

Âge

12 ans et +

Icone Plâteau

Type de jeu

Deck Building

Résumé
Date
Produit
The Hunger
Note de l'auteur
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Nom du produit
The Hunger
Prix
EUR 40.50