Avec IKI, nous allons plonger dans l’ère Édo et dans la ville d’Édo, qui n’est autre que la ville de Tokyo d’aujourd’hui. Nous somme entre 1603 à 1868, une époque prospère où le commerce est de mise, notamment dans le quartier de Nihonbashi ! On y trouve des poissons, du tabac, des pipes, des sushis, du tempura, des tisseurs de tatamis et les célèbres geishas. Et c’est dans cet univers que se déroule Iki, ce qui est loin de me déplaire, étant donné que je connais très bien cette période, notamment par ma culture du cinéma japonais et de sa littérature.

Ici, nous allons devoir gérer la prospérité de ce quartier, au travers de notre Oyakata, qui viendra commercer avec les artisans du quartier, afin de devenir le meilleur « Edokko », l’enfant d’Édo, au travers de l’accumulation d’IKI, les points de Victoire dans ce jeu ! Sans plus attendre, voici notre test d’Iki, chez Sorry We Are French, qui s’est également occupé de la sortie de Demeter et Varuna !

Packaging d’IKI

Pour commencer, parlons de cette belle boîte ! Encore une fois, j’adore cette époque du Japon et cette boîte rend hommage parfaitement à l’époque d’Édo ! Sur la face avant, on voit un samouraï de dos, marchant sur un pont de bois, avec face à lui, un marchand de riz et une geisha. Tout en haut à gauche, nous avons le nom de Koota Yamada sur les mécaniques et à droite, David Sitbon sur les illustrations.

Au centre, on retrouve le nom du jeu, inscrit au pinceau noir adapté à la calligraphie puis en sous-titre « A Game of Edo Artisans ». Nous avons un coucher de soleil, des gens qui marchent dans les rues, une activité en plein essor, franchement, j’adore cette illustration !

Au niveau des tranches, l’illustration principale continue sa route avec en plus, les informations sur le jeu comme le fait qu’il est adapté à des personnes de 14 ans et plus, qu’une partie nécessite entre 60 et 90 minutes et qu’on peut y jouer de 2 à 4 joueurs. Au dos de la boîte, nous avons une présentation du jeu, en français puis en anglais, ainsi qu’un exemple de partie en cours qui nous permet de voir à quoi ressemble le contenu ! On retrouve aussi la liste du contenu de la boîte mais aussi le logo de l’éditeur, Sorry We Are French !

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Une fois qu’on ouvre la boîte

Dès l’ouverture, la surprise est là, le matériel est de qualité ! On découvre tout de suite, un carnet de score, des petits plateaux, des pions en bois et des meeples bien sympathiques qui donnent le ton et l’ambiance du jeu. Puis en dessous, nous avons les deux livrets de règles, en français et en anglais.

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Le contenu de la boîte

Qu’avons-nous dans cette belle boîte ? Déjà, nous avons un plateau principal, recto-verso, en fonction du nombre de joueurs. Puis, 4 plateaux « Joueur » recto-verso également, en fonction là aussi, du nombre de joueurs. Concernant les cartes, nous en avons 70 en tout et pour les pions en bois, nous en avons 83, avec 4 pions « Oyakata », 4 pions « Ikizama » et 16 pions « Kobun ». De plus, nous avons 4 marqueurs de « Score », 4 marqueurs de « Lutte contre les incendies », 20 pions « Bois », 30 pions « Riz » et 1 pion « Calendrier ».

Nous avons également, 2 livrets de règles, un en anglais et l’autre en français. Il y a aussi, un carnet de « Score » et 147 jetons ! Parmi ceux-là, nous avons 36 pièces de 1 « Mon », 20 pièces de 4 « Mons » et 12 jetons « Koban ». De plus, il y a aussi 8 jetons « Poisson », 8 jetons « Pipe » et 8 jetons « Blague à tabac ». Et pour finir, 4 jetons « 30/60 Iki », 4 tuiles « Incendie », 5 jetons « Spéciaux », 1 jeton « Soleil » et 1 jeton « Lune » et finalement, 12 tuiles « Blocage ».

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Aspect du jeu Iki

Belle surprise, je trouve le jeu vraiment beau ! On peut dire qu’il y a du travail et le respect de l’époque dans laquelle s’inscrit Iki ! Nous avons pas mal d’éléments à découvrir et on va faire un petit tour plus en détails sur le contenu du jeu.

Le plateau principal

Commençons par le plus grand plateau, celui où l’on pourra déplacer notre « Oyakata » pour aller voir les artisans et commerçants de la ville. Il y a 2 faces, l’une pour 2 joueurs et l’autre pour 3 à 4 joueurs. Sur celui-ci, nous avons une piste « Calendrier » pour représenter une année entière avec le changement des saisons.

Au centre, ce sont les rues dans lesquelles on pourra se déplacer avec 3 ou 4 salles pour venir commercer et échanger avec l’artisan ou la carte « Personnage » en place, voire même des bâtiments. Ensuite, un peu plus haut, nous avons une piste de « Lutte contre les incendies », une piste d’ordre de tour et pour terminer, une piste de score.

Les plateaux « Joueur »

Au nombre de 4, un par joueur, ces plateaux sont également recto-verso en fonction du nombre de joueurs. Sur ce plateau, on pourra y déposer nos pions « Kobun » en réserve, nos pions « Sandales » également, avoir un résumé des phases d’action et stocker aussi nos artisans et commerçants partis à la retraite en fonction de leur catégorie. Puis à droite, des emplacements pour stocker les poissons achetés, les pipes et les blagues à tabac.

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Les pièces et jetons

Afin de recruter des artisans, de construire des bâtiments, de payer des marchandises et bien d’autres choses, il nous faudra de l’argent ! Mais en plus de cela, nous avons pas mal de jetons pour jouer à Iki ! On vous détaille un peu plus cette partie !

Les pièces

Comme je viens de l’annoncer, dans Iki, rien n’est gratuit ! Même à l’époque d’Édo, chaque artisan propose ses services contre de l’argent et c’est bien normal. Cependant, pour rester et respecter cette période de l’histoire du Japon, l’éditeur a très bien fait de choisir cette voie et c’est pourquoi nous avons des mons en tant que monnaie du jeu !

En effet, nous avons 36 pièces de 1 mon, mais aussi 20 pièces de 4 mons. Ce que j’aime bien sur ces pièces, c’est le petit trou au centre, typique des mons du Japon (et heureusement) qui est vraiment une chouette idée ! Alors certes, pour détacher les pions et retirer la partie centrale, c’est un peu long, mais je trouve que ça vaut le coup au final ! Cela me rappelle les films de samouraïs des années 30 à 40 où l’histoire se déroule à l’époque d’Édo, avec notamment ces mons !

Mais ce n’est pas tout ! On retrouve aussi 12 jetons « Koban », qui sont les pièces d’or de l’époque ! Et là encore, je me souviens avoir vu ce type de pièces chez les aristocrates ou les seigneurs qui versaient le salaire des samouraïs qu’il embauchait avec ce type de pièces ! Pour moi, c’est un véritable plaisir de retrouver tous ces éléments de l’époque d’Édo au Japon. On le verra plus tard, les « Koban » vont notamment permettre la construction de certains bâtiments.

Les jetons « Sandale »

Et comme je l’indiquais un peu plus tôt, nous avons également des jetons, en commençant par les sandales ! Alors non, ce ne sont pas des jetons que l’on placera près des magasins pour indiquer qu’une personne est à l’intérieur (en ayant pris le soin de les retirer avant). Les jetons « Sandale », bleu et illustré par une paire de sandales de l’époque, vous permettront d’augmenter le déplacement de votre personnage, l’Oyakata ! En tout, nous avons 28 jetons « Sandale » à disposition. Mais vous verrez que ces jetons peuvent aussi être échangés !

Les jetons « Poisson », « Pipe » et Blague »

Alors non, ce ne sont pas des jetons pour le premier avril, mais bien des jetons qui font partie intégrante de l’univers Japonais de cette époque ! En effet, nous avons 8 jetons « Poisson » en tout, dont 2 par saison (car Iki se déroule sur une année) que l’on pourra acheter au marchand de poisson. Chaque jeton appartenant à une saison précise possède une couleur, comme pour les cartes d’ailleurs, que l’on verra un peu après. En fonction des poissons achetés, on pourra marquer des points de Victoire (des Iki), mais aussi obtenir certains bonus.

Et c’est le même concept avec les jetons « Pipe », au nombre de 8 (donc 2 par saison également) qui permet de fumer du tabac et de marquer là aussi des points en fonction des « Blagues à tabac » qu’on achètera chez le marchand en question. Là aussi, nous avons 8 jetons « Blague à tabac », 2 par saison, qui nous octroie des points mais aussi des bonus.

Les jetons « IKI »

Au nombre de 4 (1 par joueur), c’est un jeton qui ressemble à une fleur rose et qui représente nos points de Victoire. Pour être plus précis, ce sont nos Iki, un concept philosophique de l’époque qui représente un idéal de vie. D’un côté du jeton, nous avons 30 Iki et de l’autre 60. Ce sont des jetons qui nous permettront de suivre notre progression sur la piste de score, une fois qu’on a dépassé les 30 points ou 60 points.

Les jetons « Spéciaux », « Soleil » et « Lune »

Pour terminer sur les jetons, nous avons 5 jetons spéciaux que l’on pourra récupérer en fonction des autres artisans que l’on recrute. Nous avons 1 jeton « Déplacement +1 », un jeton « Joker, » 1 jeton « Recrutement -1 » et 2 jetons « Éviter un incendie ». Puis nous avons 2 jetons que l’on utilise que dans une partie d’Iki à deux joueurs ! L’un est un soleil et l’autre, une lune ! En fonction du mois de la saison en cours, cela permettra de désigner qui fera intervenir un artisan neutre sur le plateau.

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Les cartes dans Iki

En plus des éléments que nous avons vus, dans Iki, nous avons des cartes et de belles cartes ! Déjà, elles sont restées en version anglaise, avec les noms d’activités de nos artisans en VO, ce que j’apprécie car je ne suis pas sûr que la traduction aurait apporté une plus-value. En tout, nous avons 70 cartes, dont 4 cartes « Personnage de départ » pour commencer la partie.

Les « Personnages »

Ensuite, vous avez 56 autres cartes « Personnage » (14 pour chaque saison) ! On les repère facilement car au dos de celles-ci, on retrouve le symbole de la saison accompagné d’une touche de couleur spécifique à celle-ci ! Au printemps, c’est du rose, du vert pour l’été, de l’orange pour l’automne et du bleu pour l’hiver. Nous avons à chaque fois, de nombreux artisans, car il faut le dire, cette époque d’Édo (ancien Tokyo) était très propice à l’artisanat et au commerce. Parmi eux, on retrouve, le vendeur du stand de Tempura, l’acteur Kabuki, le vendeur de piments, le sculpteur bouddhiste, le tailleur de pierre ou encore le fabricant de Tatami.

Chaque carte « Personnage » est constituée d’un coût (sauf les cartes de départ), parfois un niveau de protection contre les incendies ainsi que son métier. On trouvera aussi sa compétence lorsqu’on souhaitera faire une transaction avec ce dernier, mais aussi un type de carte, avec le colporteur, l’artisan, le spécialiste, le maître et le marchand. Et pour finir, nous avons son niveau d’expérience et les revenus qu’il nous fournira pendant le bilan des comptes.

Les bâtiments

Puis, nous avons des cartes « Bâtiment », au nombre de 10, que l’on pourra construire afin de nous apporter des bonus non négligeable ! Chaque carte bâtiment possède un coût en construction, un nom, une zone pour placer son « Kobun », une capacité permanente et les IKI rapporté par le bâtiment en fin de partie ! Parmi les bâtiments, nous avons la ferme, le restaurant, l’entrepôt, la villa Impériale ou encore la tour de guet.

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Les pions, tuiles et marqueurs dans Iki

Avec les éléments de jeu que nous venons de voir, nous avons encore dans cette boîte, de nombreux pions, des tuiles ainsi que des marqueurs que l’on devra utiliser lors de notre partie ! Voici ce que nous avons en plus !

Les pions « Oyakata », « Ikizima » et « Kobun »

Ce sont nos ouvriers, mais pas que ! En effet, le premier pion, c’est l’Oyakata ! Il y en a 4 en tout, un par joueur. C’est notre personnage principal, celui que l’on va diriger tout au long de la partie ! C’est l’enfant d’Édo, qui doit amener prospérité et richesse dans le quartier dans lequel on va se balader. Il s’agit du plus grand pion parmi ceux qui sont disponibles.

Ensuite, nous avons 4 pions « Ikizama », 1 par joueur, un peu plus petit et qui sera utilisé pour déterminer l’ordre du tour ! Et pour terminer, 16 pions « Kobun », 4 par joueur, encore plus petites, qui seront nos ouvriers, afin de montrer que l’on a recruté tel ou tel artisan dans le quartier ou tel bâtiment que nous avons construit.

Les pions « Bois » et « Riz »

Autres pions, le bois et le riz ! Nous avons en tout 20 pions « Bois » et 30 pions « Riz ». Les premiers sont une matière première qui servira principalement à construire des bâtiments, mais pourront aussi être marchandées selon les cas de figure. Alors que le riz permettra de nourrir vos recrues (artisans, commerçant, maîtres, etc…) à la fin de chaque saison.

Le pion « Calendrier »

C’est le pion que l’on placera sur la piste « Calendrier » afin de représenter le mois en cours ! C’est un pion blanc avec un oiseau gris dessus, peut-être un cygne ou quelque chose comme ça.

Les tuiles « Blocage »

Au nombre de 12, ce sont des tuiles qui seront utilisées pour le mode à 2 joueurs. Ce sont des tuiles qui indiquent l’un des 4 emplacements de la piste d’ordre de tour et qui ne pourront pas être utilisés pendant le mois en cours.

Les tuiles « Incendie »

Dans Iki, les incendies seront nombreux ! C’est aussi l’époque qui veut ça ! Et autant vous dire que vous n’allez pas aimer les incendies dans ce jeu ! En effet, nous avons 4 tuiles « Incendie » pour les 4 zones du jeu, afin de déterminer lorsqu’un incendie se déclare, où ce dernier débute ! On vous expliquera cela un peu plus loin.

Les marqueurs « Lutte contre les incendies »

Au nombre de 4, un par joueur, ce sont des pions avec une flamme dessus. Ces marqueurs représentent votre niveau de protection contre les incendies et qui évoluera sur une piste dédiée au cours de la partie. C’est tout simplement votre niveau de lutte contre un incendie qui se déclare afin de savoir si vos personnages vont mourir et si vos bâtiments vont prendre feu !

Les marqueurs « Score »

Et pour fini, nous avons 4 marqueurs « Score », en forme d’IKI, qui seront utilisés pour montrer le nombre d’IKI déjà gagné lors de votre partie, sur la piste de score.

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Un petit mot sur IKI

Iki est un jeu qui cherche à rester fidèle de l’époque Édo et de sa grande prospérité ! Et on ressent très bien cet élément au cours de la partie, mais aussi dans les règles, les éléments de jeu et le design entier. Iki est en effet à la base, un jeu de 2016, édité par Utsuroi et illustré en partie par Dommiy qui dans cette nouvelle version a été remplacé par David Sitbon. Autrement, le jeu, malgré ses changements visuels, reste très fidèle au jeu d’origine, l’auteur ayant participé de près à la réalisation de cette nouvelle mouture.

Les autres éléments

Pour terminer sur le contenu, nous avons également un carnet de score afin de faciliter le décompte final de fin de partie ! Puis, deux livrets de règles, l’un en français et l’autre en anglais, une habitude chez Sorry We Are French !

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Les matériaux utilisés pour IKI

Là, on peut dire que le matériel est vraiment au top ! Majoritairement, nous avons un bon nombre d’éléments de jeu en bois, les cartes sont solides, les livrets de règles, de qualité, tout comme le plateau de jeu ou les plateaux « Joueurs ». Concernant les jetons, les pièces de monnaie, les tuiles, nous sommes assez satisfaits de leurs épaisseurs. Honnêtement, je n’ai vraiment rien à dire de mauvais à ce sujet, la qualité du matériel est bien là ! Et tout en gardant un prix très correct !

Utilisation du jeu de société IKI

Dans IKI, même si on a envie de se balader dans les rues d’Édo, on ne peut pas faire n’importe quoi ! En effet, il y a tout de même un but, devenir l’enfant d’Édo en récoltant un maximum de points ! Mais j’avoue, manger un petit sushi ou acheter un tatami, c’est aussi très sympa ! Allez, on vous parle des règles du jeu !

Les règles du jeu

Pour jouer à Iki, il faudra connaître les règles du jeu, cela va de soi ! Honnêtement, le jeu n’est pas très compliqué à comprendre, malgré le fait que le livret et le jeu en lui-même utilisent des termes propres à l’univers du jeu ! Pour vous le prouver, voici les points importants des règles du jeu !

La mise en place générale

Pour commencer la mise en place, il faudra placer le plateau principal sur le bon côté en fonction du nombre de joueurs. On place ensuite, le pion « Calendrier » sur la case 1 du « Calendrier », le premier mois de l’année. Le jeu se déroule en une année, 12 mois en plus du Nouvel An. Il faut ensuite placer les jetons « 30/60 Iki » au bout de la piste « IKI ». Puis, on mélange les 4 tuiles « Incendie » pour former une pile que l’on place sur le plateau.

Ensuite, on trie les jetons « Poisson », « Pipe » et « Blagues à tabac » par saison et on place les jetons « Printemps », sur le plateau. Les autres jetons seront disposés sur la piste « Calendrier » sur leurs emplacements en fonction de la saison à laquelle ils correspondent. On s’occupe ensuite des cartes « Bâtiment » en en prenant 6 au hasard que l’on place dans la zone de jeu, près du plateau. Il faut ensuite, placer les mons, sandales, riz, bois, Koban et jetons spéciaux près du plateau central pour créer la réserve.

Et pour finir, on trie les cartes « Personnage » en fonction de la saison, même principe que les poissons et compagnie afin de former 4 paquets de cartes qui serviront de pioche lorsqu’il faudra faire intervenir de nouveaux « Personnage ».

La mise en place des joueurs

Pour la mise en place personnelle, chaque joueur choisit une couleur et récupère 1 plateau « Joueur », que l’on utilise sur la face adéquate en fonction du nombre de joueurs. Puis, on récupère, 1 pion « Oyakata », 1 pion « Ikizama » et 4 pions « Kobun ». Ensuite, chaque joueur récupère également, son marqueur de score, de lutte contre les incendies ainsi qu’un jeton « Sandale ». Et enfin, on récupère 1 pion « Riz » et 8 mons.

Une fois le premier joueur désigné, on place son « Oyakata » sur la case de départ, son marqueur « incendie » sur la case 0 de la piste en question, avec le pion du premier joueur au-dessus des autres. Puis, on place son marqueur de score sur la case 0 de la piste IKI et on prend les 4 cartes « Personnage » de départ pour les placer dans la zone de jeu afin que l’on puisse choisir une carte, en commençant par l’ordre inverse du tour, afin de la placer dans un des 4 coins extérieurs d’un Nagaya, un étal représenté sur le plateau de jeu principal. On y place ensuite un « Kobun » dessus.

Mise en place et règles supplémentaires à deux joueurs

Si vous jouez à deux joueurs, il faudra sortir les tuiles « Blocage », les mélanger et former une pile. Ensuite, chaque joueur reçoit au hasard, le pion « Soleil » ou le pion « Lune ». Le joueur avec le pion « Soleil » sera le premier joueur pour le premier mois. Le plateau principal à deux joueurs ne possède que 3 emplacements d’arrière-salle dans chaque « Nagaya », avec l’emplacement du milieu qui permet d’être activé des deux côtés (chaque boutique). La force d’incendie est également diminué de 1 par rapport à une partie à 3 ou 4 joueurs. Il n’y a pas non plus, de bonus d’harmonie des « Nagayas ». On utilisera également les tuiles « Blocage ».

Et pour terminer, à la fin de chaque mois (sauf le Nouvel An), en fonction du jeton « Soleil » ou « Lune », un joueur va choisir une carte « Personnage » disponible pour la placer sur un emplacement libre d’un « Nagaya », on ne récupère pas les mons lors de cette action, on ne place pas de « Kobun » dessus, on ne paie pas +1 mon pour le placer au centre d’un « Nagaya » et si un incendie se déclare, il meurt automatiquement. Lors de la phase d’action, si on utilise un personnage neutre, il est retiré du jeu.

Les concepts principaux du jeu

Dans Iki, c’est l’Oyakata que l’on dirige. Lorsqu’il se déplace, il peut commercer avec la boutique, mais aussi l’un des personnages qui se trouvent dans l’arrière-salle de celle-ci. l’Ikizama, permet de déterminer l’ordre du tour, mais aussi l’ordre des pas dès le second mois. Et les « Kobuns » permettent de montrer qu’un « Personnage » recruté nous appartient ou un bâtiment. Les « Kobuns » pourront alors gagner de l’expérience, partir à la retraite, mais entre-temps, il faudra les nourrir et les protéger des incendies.

Le marqueur de lutte contre les incendies sera utilisé pour déterminer notre capacité à lutter contre le feu, mais aussi, à partir du 2ème mois, de déterminer l’ordre du tour. Sur chaque carte « Personnage », vous avez aussi une piste d’expérience, qui indique le « Revenu » généré par le personnage lors de la phase du « Bilan des comptes ».

L’expérience est acquise lorsqu’un autre joueur utilise votre « Personnage », lorsque votre Oyakata effectue un tour complet de la grande rue et parfois, certaines compétences de nos « Personnages ». Si votre « Kobun » arrive tout en haut de la piste d’expérience, le personnage part à la retraite et on récupère son « Kobun ». Tout personnage à la retraite rapporte le bonus maximal de celui-ci. Si vous avez un bonus entouré d’un cercle rouge, c’est un bonus qui ne s’applique qu’une seule fois. Autre petite précision, un symbole « Iki » rose, sont des points que l’on gagne immédiatement, alors que le symbole « Iki » rouge, s’applique qu’en fin de partie.

Le déroulement de la partie

Iki se déroule en 12 mois + le nouvel an, ce qui nous donne 13 manches. Chaque mois possède trois phases, indiquées sur le plateau « Joueur ». La première phase, c’est la phase de « Mode de vie », où on place son pion « Ikizama » en fonction de l’ordre de tour de la piste « Incendie ». Ensuite, nous avons la phase d’action où l’on peut percevoir un revenu ou embaucher un personnage, puis on déplace son « Oyakata » en fonction de la position de notre « Ikizama » afin que celui-ci puisse commercer avec la boutique et l’un des « Personnage » en arrière-salle.

On récupère ensuite son pion « Ikizama » et une fois que l’ensemble des joueurs a pu jouer, on passe à la phase d’événement qui consiste à faire le bilan des comptes ou la gestion d’un incendie. On vous explique un peu plus chaque phase !

Début de mois

En début de mois, sauf le nouvel an, on révèle 4 cartes « Personnage » de la saison en cours. Ils seront placés à côté des autres cartes « Personnage » déjà présents.

La phase de mode de vie

Pendant cette phase, en fonction de l’ordre du tour, chaque joueur va placer son pion « Ikizama »  sur la piste adéquate. Selon l’emplacement, cela déterminera l’ordre du tour pour la phase d’action, mais aussi le nombre de pas que notre « Oyakata » fera.

La phase d’action

Ici, chaque joueur va jouer en fonction de la position de leur pion « Ikizama ». La case la plus à gauche, indique qu’on jouera en premier, mais qu’on n’effectuera pas notre revenu ou la possibilité de recruter un « Personnage ». En échange, on gagne 1 mon. Chaque jeton « Sandale » permet d’augmenter d’un pas le déplacement de notre « Oyakata », mais pas de diminuer ce chiffre.

Ensuite, on choisit une action entre percevoir son revenu (4 mons) soit recruter une carte « Personnage ». Ceci est valable si vous n’êtes pas sur la première case de la piste de votre « Ikizama ». Si vous recrutez un personnage, il faut payer son coût et le placer dans une arrière-salle du plateau. parfois, un surcoût est présent (+1 ou +2 mons) et on place un pion « Kobun » dessus. Et si la carte « Personnage » possède des mons dessus, on les récupère au passage. Mais il faut payer son coût avant ! Si cette action n’est pas possible (manque de kobuns ou pas assez d’argent), on doit forcément percevoir son revenu.

Puis, dans un second temps, on déplace notre « Oyakata » en fonction du nombre de pas. Si votre « Oyakata » dépasse le symbole qui permet d’augmenter l’expérience de nos « Personnages », on avance alors notre pion « Kobun » de chaque personnage d’une case. Si on arrive au niveau maximal, notre personnage part à la retraite. Et une fois ceci fait, notre « Oyakata » peut alors faire des transactions. On peut faire une transaction avec la boutique (la devanture) et avec l’un des deux personnages en arrière-salle. Et pour finir son tour, on récupère son pion « Ikizama ».

La phase d’événement

Comme indiqué précédemment, la phase d’événement change en fonction du mois ! Pour le mois « 1, 2, 4, 7 et 10 », il faudra placer 1 mon de la réserve sur chaque carte « Personnage » encore disponible près du plateau puis on avance le pion « Calendrier ».

Pour le mois « 3, 6, 9 et 12 », c’est le « Bilan des comptes »? Ici, on retire du jeu, tous les jetons « Poissons », « Pipe » et « Blagues à tabac » afin de les remplacer par ceux de la nouvelle saison. Puis on retire les cartes « Personnage » de la saison en cours. Pour la fin du mois 12, on passe au Nouvel An ! Ici, on retire les cartes « Personnage » de la saison d’Hiver, on laisse les « Poissons », « Pipes » et « Blagues à tabac » et on récupère son pion « Oyakata ».

Le bilan des comptes

Pour faire le « Bilan des comptes », on perçoit le revenu de chaque personnage que l’on possède ainsi que ceux à la retraite. Puis on calcule le bonus d’harmonie des Nagayas.  Sur le plateau, les arrières-salles sont réparties en 5 groupes (4 à deux joueurs). Chaque groupe comporte 4 arrière-salles (3 à 2 joueurs) alors que le cinquième groupe est formé par les 4 cases qui coûtent 2 mons en plus pour placer une carte. Ces arrière-salles feront alors partie de 2 groupes à la fois.

Pour chaque groupe qui comporte au moins 2 personnages du même type (qu’importe le contrôleur), chaque joueur multiplie le nombre de Kobuns qu’il emploie par le nombre de cartes « Personnage » de la même couleur dans ce groupe. Et on empoche des Iki en conséquence. Pour finaliser cette partie, il faut ensuite payer 1 « Riz » par « Kobun » présent sur le plateau et qui emploie un « Personnage ». Nos personnages à la retraite et ceux dans un bâtiment n’ont pas besoin d’être nourris. Si on ne peut pas nourrir un personnage, il faut alors en sacrifier un. Puis, on avance le pion « Calendrier » d’une case.

Les incendies

Lors du mois 5, 8 et 11, un incendie a lieu ! Le joueur qui sera le plus avancé sur la piste « Incendie », mélange les 4 tuiles « Incendie » et en dévoile une ! C’est de là que l’incendie se déclare, qui sera une salle proche du bord du plateau. Si l’incendie se déclare sur une case où un « Personnage » est présent, on vérifie la force de l’incendie (indiquée sur le plateau), on vérifie notre niveau de lutte contre les incendies (ainsi que celui de notre personnage).

Si la valeur est égale ou supérieure à la force de l’incendie, celui-ci est éteint. Autrement, votre personnage meurt dans les flammes et continue sa route d’une case. À chaque déplacement, le feu perd en force ! Si aucun personnage n’est présent, l’incendie poursuit sa route, si un autre personnage est présent, on vérifie notre niveau de lutte afin de savoir si le feu s’arrête. Si c’est un bâtiment, celui-ci brûle ou pas en fonction de notre niveau de protection. Une fois l’incendie terminé, on remet la tuile dans la pioche des tuiles « Incendie ». Pour finir cette étape de fin de mois, on place 1 mon sur chaque carte « Personnage » près du plateau et on avance le pion « Calendrier » d’une case.

La 13ème manche et le Nouvel An

Ici, cette manche est différente ! Une fois que tous les joueurs ont récupéré leur pion « Oyakata » et en fonction de l’ordre du tour, on place son pion « Oyakata » sur la case que l’on souhaite de la grande rue. On effectue les transactions comme d’habitude et une fois que tous les joueurs ont effectué cela, c’est le décompte de fin de partie.

Le décompte de fin de partie

C’est le moment de faire le bilan ! On récupère toutes nos cartes « Personnage » présentes sur le plateau et on les place dans nos colonnes de notre plateau « Joueur » et on fait nos calculs ! On prend les IKI de la piste de score. Ensuite, on regarde la variété des personnages que l’on possède. Pour 1 type, on gagne 1 Iki, 2 types, 4 Iki, 3 types, 9 Iki, 4 types, 16 Iki et 5 types 25 Iki.

Pour les poissons, chaque poisson différent permet de gagner, 3, 6, 10 ou 15 points et en fonction du poisson le plus cher de la saison, on marque 1 ou 7 points pour chacun d’eux. Le maximum sera donc de 31 points. Concernant les blagues à tabac, on additionne leur valeur et on la multiplie par 2 si on possède au moins une pipe. On calcule aussi les points que l’on remporte par les bâtiments que l’on a construits. Puis, s’il vous reste des ressources, 1 Koban vaut 4 points, 1 bois vaut 1 point et 4 mons, 1 point également. Le plus gros score remporte la partie.

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Notre avis sur le jeu IKI

Se balader dans les rues d’Édo, c’est vraiment se replonger dans son époque prospère, avec ses marchands, artisans, ses uses et coutumes et nous l’avons bien ressenties au travers de nos parties. Sachez-le, je suis un grand amateur de l’histoire du Japon, sa culture, ses films, ses romans, bref, tout ce qui touche de près ou de loin au pays du soleil levant. J’ai donc hâte de vous partager mon avis, mais aussi celui de Face afin de vous dire si Iki est un bon jeu et ce à quoi il faut vous attendre ! Voici nos avis sur Iki !

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L’avis de Pile

Qu’il est beau ce jeu ! Mais pas seulement ! IKI, c’est un jeu qui me parle ! Je suis amateur de la culture japonaise, celle de leur histoire, de leur art et de tout ce qui tourne autour du Japon. Quand j’ai vu ce titre, j’étais très curieux de retrouver l’âge de l’ère Edo ! Et quand on voit que le jeu est également bon, c’est une belle réussite selon moi ! Mais je présume que vous avez envie d’en savoir davantage. Voici mon avis sur IKI chez Sorry We Are French !

Design et matériel

Il est vrai que ce n’est pas un point que je développe à chaque fois dans nos avis sur les jeux de société, mais il est vrai qu’IKI possède un design travaillé et du matériel de très bonne qualité ! Même la boîte est vraiment top ! Il faut le dire, la direction artistique du jeu est vraiment soignée ! Les cartes sont vraiment bien faites, on se sent tout de suite plongé dans l’univers d’Edo, avec ses artisans, des geishas, c’est comme si nous y étions ! Le côté historique est également respecté, le choix de couleurs est parfait, on sent que Sorry We Are French a souhaité redonné vie à un bon jeu pour le sublimer. Même l’intérieur de la boîte est illustré ! C’est vraiment excellent !

Des règles un peu bordélique

Il est vrai que concernant le livret des règles, ce n’est pas très clair. C’est un peu le même problème que nous avons eu avec Ganymède, même si au final, une fois l’effort fait, on comprend plutôt bien les choses. Mais ce n’est pas vraiment didactique, c’est linéaire et parfois, certaines explications interviennent plus tard, alors qu’on aimerait les avoirs pour tels ou tels points avant afin de mieux comprendre les choses.

Un jeu tactique, mais assez lisible

Au niveau des mécaniques, on peut dire que c’est n’est pas bien compliqué, mais il est vrai que parfois, on effectue telle ou telle action simplement pour récupérer une ressource dont on a besoin pour avancer. Mais il faut savoir qu’on ne peut pas tout faire et que parfois, certains changements de stratégie sont à revoir rapidement afin de ne pas se retrouver coincer. Avec 13 tours, les choix seront difficiles, il faudra faire les bons choix et ne pas se laisser avoir par le côté « je tourne en boucle » dans les rues en errant d’une boutique à l’autre.

En fait, on ne peut jamais rester sur la même tactique d’un tour à l’autre, car les actions des autres joueurs influent sur les possibilités. Car des choix, il faudra en faire et cela devient plus lisible pour les autres, de comprendre ce que vous essayez de faire. Il faudra donc ruser, mais pas trop, car il faut garder en tête qu’il faut marquer des points au final et ne pas seulement se balader dans les rues d’Edo !

Compliqué, mais pas vraiment

Oui, IKI peut sembler compliqué ! Avec la multitude de choses à lire sur le plateau, il faut au départ, s’accrocher un peu. Car au premier abord, on doit identifier plein de choses qui semblent complexes. Mais une fois la partie lancée et bien entendu, les règles lues, on comprend mieux ce qu’il faut faire, comment y parvenir et quels bons choix suivre. Il faut surtout faire attention à l’imprévisible, notamment sur le déclenchement des feux, qui viennent parfois vous faire pleurer en voyant vos marchands et structures partir en fumée.

Un thème bien présent, mais qui aurait mérité plus de développement

Même si j’adore IKI, je dois dire que si on le résume dans son ensemble, on pourrait y trouver à redire. Car au final, on se balade dans les rues, on reçoit des marchandises des marchands et on attend que nos artisans partent à la retraite, car ils rapportent plus ainsi qu’en activité dans leur boutique. Mais c’est vraiment pour pinailler, car dans l’ensemble, on retrouve vraiment un grand nombre d’éléments qui rendront ravis les joueurs amateur de cette période fantastique d’Edo !

Très bien à deux joueurs

Il est vrai que ce titre s’adapte très bien à 4 joueurs, notamment par les quatre parties du plateau, mais à deux joueurs, celui-ci s’en tire bien. Pour nous, ce fut convaincant, même si les tactiques sont alors moins nombreuses. Mais l’adaptation des règles de 4 à 2 joueurs, reste équilibré. À vrai dire, tout est important à prendre en compte que ce soit l’ordre du tour, les contraintes de déplacement ou le choix de la répartition des boutiques pour maximiser ses points, sans prendre trop de risques. Mais ce sont aussi les choix de placement à faire, la possibilité de profiter des personnages adverses et les actions de l’un, influe sur l’autre. C’est assez amusant, avec un esprit compétitif intéressant.

Que dire de plus ?

IKI est un très bon jeu, que l’on pense comme moi ou pas. Le jeu reste assez simple à mettre en place, la rejouabilité est assez présente, même très présente, avec une interaction entre les joueurs, de manière implicite et un mélange de coopération et de compétition qui fonctionne bien. C’est vraiment un beau melting-pot de concept que l’on a déjà vu, mais qui ici, s’inscrivent parfaitement dans le concept et la thématique du jeu, malgré ce qu’on peut lui reprocher sur certains points ! Pour ma part, c’est un jeu que j’aime beaucoup, autant pour son design, sa thématique que ses mécaniques de jeu !

Pile

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L’avis de Face

Face est en train de visiter Edo, entre les bols de riz, les artisans qu’elle rencontre et ses sandales qu’elle perd à chaque fois, j’attends son retour, car je suis certain qu’elle a aussi des choses à vous dire.

Face

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Est-ce que vous saviez que pendant l’ère d’Edo, le Maneki Neko a vu le jour ! C’est logique, pendant une ère prospère telle que celle-ci, le « Maneki Neko » était surtout utilisé pour attirer la chance, le bonheur et la bonne fortune de son propriétaire ! L’histoire de ce chat remonterait justement à l’ère Edo, entre 1600 et 1868, mais il est vrai qu’on le retrouve surtout à l’ère Meiji où il devient un porte-bonheur du peuple de l’archipel. Bon, par contre, moi, en tant que Rôti, j’apporte surtout des poils, des morceaux de croquettes à mes humains, mais je suis un peu comme un « Maneki Rôti » !

Le Rôti

Conclusion sur le jeu IKI

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Pour terminer ce test, IKI est un jeu que j’apprécie particulièrement, mais il faut le dire, je suis tout à fait le bon public pour ce titre ! Mais Face l’apprécie aussi, ce n’est donc pas un titre qui se destine uniquement aux « Otaku », mais bien à un grand nombre de joueurs, pour peu qu’on leur explique bien les règles. Pour nous, IKI est un très bon jeu, une belle réussite de Sorry We Are French qu’on aimerait voir plus souvent d’ailleurs !

Points forts

  • Le design du jeu
  • La thématique choisie
  • Les mécaniques intéressantes
  • Du matériel de qualité
  • Un grand nombre de choix possible
  • Un plaisir pour les « Otaku » en herbe
  • Et un jeu qui peut plaire à un large panel de joueurs
  • Fonctionne bien à deux joueurs

Points faibles

  • On peut considérer qu’on fait que se balader dans les rues
  • Le livre des règles pourrait être mieux découpé

Informations sur le jeu

Nombre de joueurs

Nombre de joueurs

2 à 4

Icone durée de jeu

Temps nécéssaire

60 à 90 minutes

Icone - Age minimum

Âge

14 ans et +

Icone Plâteau

Type de jeu

Collection/Cartes & Gestion

Résumé
Date
Produit
IKI
Nom du produit
IKI
Prix
EUR 49.90